“La plus belle place du monde”, écrivait Victor Hugo. Et oui, c’est bien sur cette place que la communauté belge de Museomix vous propose de remixer en 2017 : La Grand-Place de Bruxelles !

Le musée à remixer ? La Maison du Roi ou Musée de la Ville
L’espace de travail ? Juste en face, à une vingtaine de mètres, le fameux Hôtel de Ville de Bruxelles !

Le Musée de la Ville de Bruxelles
Chef-d’œuvre du néogothique, le bâtiment est appelé Maison du Roi en français et Broodhuis en néerlandais. Cette double dénomination s’explique par l’histoire même du bâtiment : Broodhuis fait référence à sa première affectation, une halle au pain du 13e siècle, tandis que Maison du Roi renvoie aux titres de son propriétaire, le duc de Brabant. Au 16e siècle, ce dernier n’est autre que Charles Quint, « roi » des Espagnes. La Maison du Roi est classée en 1936 (l’un des premiers classements en Belgique) et est inscrit avec l’ensemble de la Grand-Place au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2000.

Avec plus de 7.000 pièces dans ses collections permanentes, le musée est aujourd’hui un des témoignages les plus riches de l’évolution de Bruxelles à travers l’histoire. Des peintures comme le Cortège des Noces de Jan Breughel l’Ancien ou le Bombardement de 1695 racontent la petite et la grande Histoire de la ville. Elles côtoient des tapisseries bruxelloises célèbres dans le monde entier dont « Le martyre de saint Paul » et son exceptionnel carton. Une maquette évoque le 13ème siècle tandis que des plans et des cartes figurent l’urbanisation de la ville. Des sculptures en bois ou en pierre provenant d’édifices bruxellois s’alignent non loin des faïences en forme d’asperges et de choux, sans oublier le symbole incontournable des Bruxellois, la statue originale de Manneken-Pis. Sa précieuse Garde-robe a récemment déménagé et est à découvrir Rue du Chêne, à deux pas de la fontaine.

A côté des collections permanentes, le musée propose des expositions aux accents bruxellois. Fin août 2017, Charles Baudelaire succèdera à Pieter Coecke. En effet, à la fin de sa vie, le poète a passé deux années dans notre capitale, qu’il n’appréciait guère ! A travers des noms d’oiseaux, des injures et des critiques caustiques issus de son pamphlet « Pauvre Belgique », c’est la perception d’un Parisien aigri sur une « ville de province » qui se donnera à voir, à percevoir et surtout à écouter.