Scenario
Les visiteurs auront à la fois une nouvelle expérience du musée et de la région Nord-Pas-de-Calais. La carte du Nord-Pas-de-Calais délimite le dispositif, le visiteur est donc invité à entrer physiquement sur le territoire régional. Quatre bornes, représentant les quatre musées régionaux partenaires, sont réparties de manière cohérente dans l’espace. La table quant à elle représente le Louvre-Lens. Des reproductions d’oeuvres du musée y sont disposées, chacunes d’elles représentent une thématique : le globe pour “le voyage”, la Vénus pour “la femme”, la fresque égyptienne pour “le travail”. Le visiteur se saisit de l’objet et pose la base de celui-ci sur l’une des quatre bornes de son choix. La puce RFID détecte l’objet et réagit : la vidéo thématique sur le musée se déclenche. Le voyage commence, car il ne s’agit pas de donner un cours d’histoire de l’art. La présentation des oeuvres est ludique, objet et médiateur interagissant alternativement (oui, oui les oeuvres parlent, et c’est tant mieux). Le visiteur peut découvir une autre thématique et/ou un autre musée : il est complétement libre et autonome dans son exploration. Il est invité à la poursuivre dans les musées de la région.
Intentions & Processes
Nous avons conçus : -des vidéos thématiques pour chaque musée (gros boulot – -‘) : plusieurs équipes se sont constituées autour des thématiques : Tristan pour le voyage, Anne-Laure, conservatrice du musée portuaire pour le travail, et Anaïs, Ilario pour la femme. L’idée étant d’avoir des thématiques assez large pour les retrouver dans chaque musée, mais qu’elle reste intéressante et accessible (pas de notions complexes comme “la morale”, “l’existence”, itou). – le montage est réalisé par Florian, c’est notre Monsieur retouche fond bleu, que l’on utilise pour incruster le médiateur à côté de l’image. – la programmation des puces RFID qui vont détecter l’objet par Daïshi, la réussite du projet repose un peu sur ces épaules. Mais même pas peur, les programmes sont pour lui un vrai jeu. – Andrea et moi s’occupont de communiquer sur l’Explora. Andrea s’occupe principalement de la mise en forme : conception des visuels pour le prototype, mise en forme des textes. N’étant pas doué dans l’utilisation de logiciels graphiques, je (Virgile) m’occupe de la rédaction et communication sur les réseaux sociaux. Tout le monde s’entraide pour la mise en forme, commande, crash test, communication, définition du projet,…
Hardware
– pour la carte : gaffer noir, lettre vinyle pour les villes des musées – pour les musées : quatre pupitres en bois de 90 cm de haut pour y disposer les puces, les puces RFI, une table centrale en bois, trois objets : un globe imprimé en 3D, une Vénus modelé, et une fresque gravée sur bois. – pour l’image : un vidéoprojecteur, un écran de projection On a aussi utilisé du matériel pour les vidéos : – la matière grise de nos museomiseurs – un fond bleu – une caméra
FAQ
Quel public est concerné par Explora? Le dispositif s’adresse a un public très large, voulant découvrir à la fois la région, et les collections des autres musées. Il peut être appréhendé dès 5 ans, ce qui peut inciter un public familial. L’exploration peut se faire seul ou accompagné, bien que la dernière option est propice à l’échange et à l’émultion. Que faire de l’objet une fois la vidéo finie? Vous pouvez le déplacer sur une autre borne ou le remettre sur la table. N’oubliez pas de remettre l’objet sur la table une fois sorti de l’Explora, il servira aux autres utilisateurs. Explora est-il accessible en situation de handicap? La carte étant à même le sol, les handicapés physiques peuvent accéder facilement à l’espace. Principalement sensoriel voire synesthésique, le dispositif est particulièrement accessible au public aveugle et mal voyant. En revanche, le prototype offre une exploration plus limité pour le public sourds et muets, car il n’y a pas de sous-titrage. Mais cela reste un prototype! J’ai peur de l’effet “pouf”… Keep calm and wait “pouf” calling